Paypal, Oney et le transporteur Vir by JP largement sollicités par les clients de Made.com

Soulef Hamouda, Kirsten Vangsgaard, Alexandre Dias sont quelques-uns des nombreux clients que l’arrêt des activités de Made.com place dans une situation difficile : tous avaient déjà réglé la totalité de leur commande auprès du site anglais, parfois en fractionnant leurs paiements via Paypal ou Oney. Ils tentent désespérément de se faire rembourser, encore plus depuis qu’ils ont appris le placement prochain sous mandat ad-hoc de l’entreprise en Angleterre.

Soulef Hamouda, cliente régulière de l’entreprise attendait une commande passée le 16 octobre, pour un montant de 2400 euros. Elle n’a jamais été livrée (Cf facture jointe)

Kirsten Vangsgaard, mère seule de deux adultes dont l’un est handicapé, est très irritée contre la direction de Made.com : « Ils savaient pertinemment je pense que l’entreprise était en difficulté et malgré ceci ont déclenché une campagne promotionnelle, en Octobre, qui a permis de conclure de nombreuses ventes. Le dimanche 23 Octobre, le transporteur m’a informée que la marchandise pouvait être livrée ; mais changement brutal le 26 octobre : Vir Transport m’indique ne plus être en mesure de me livrer, sur consigne de Made.com. Oney m’indique que tant que Made.com ne confirmera pas que la commande est annulée, ils ne me rembourseront pas.

L’article L 216-1 du Code de commerce pourrait-il sauver peut-être quelques-uns des milliers de clients confrontés à la même situation ? Il stipule qu’après une mise en demeure adressée au fournisseur pour assurer la livraison, et ce dans un délai raisonnable, l’entreprise doit annuler la commande et rembourser sous 14 jours.

PricewatehouseCoopers, la société nommée par Made.com au UK pour tenter de vendre ce qui peut l’être va-t-elle se préoccuper des clients non livrés. Pas certain et fort dommage pour tous les clients qui ont réglé leur achat en totalité.

Tous les marchands de meubles ne procèdent pas ainsi : La Redoute, Maisons du Monde ou des maisons renommées telle Roche Bobois, prennent le solde de règlement à la livraison, chez le client.

Selon le magazine En-Contact, quelques 12500 clients pourraient se trouver dans cette situation : avoir réglé un achat qu’ils ne recevront probablement jamais.

 

Photo de une : Le showroom parisien de Made.com. Crédit © Arthur Enard